Il existe toutes sortes de crochets ; il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et de savoir lequel se procurer. On apprend, au fil du temps et des essais, lequel nous convient le mieux et pourquoi. Ce n’est pas à moi de vous dire ce qu’il vous faut. Je me contenterai de vous expliquer mes choix et leurs raisons, même si elles sont parfois très arbitraires !
Pour ma part, je déconseille vivement les crochets en plastique. Outre que je ne les trouve pas très jolis, ils ont le tort de présenter, la plupart du temps, une trace de moulage, laquelle va accrocher votre fil. Il sera désagréable pour vous de crocheter et votre fil pourra en être abimé. Si toutefois, vous optez pour un crochet de ce type, assurez-vous qu’il soit parfaitement lisse avant de l’acquérir.
À mon sens, un crochet en aluminium sera toujours de meilleure qualité qu’un crochet en plastique. Il pourra être pourvu d’un manche ou pas. C’est à vous de voir ce que vous préférez. Personnellement, je trouve qu’un manche permet une meilleure prise en main, surtout pour les crochets de petites tailles. Là encore, assurez-vous, lors de l’achat, que le métal est bien lisse et n’accrochera pas votre fil. Pour ce qui me concerne, j’utilise ces crochets uniquement jusqu’à la taille 4,5.
Sachez toutefois qu’un crochet pourvu d’un manche, comme ceux présentés ci-dessous, ne vous permettra pas de réaliser des mailles nécessitant de nombreux jetés ; très vite, vous viendrez buter contre le manche et ce ne sera pas confortable du tout.
À partir de la taille 5, je préfère utiliser un crochet en bambou ou en bois.
J’avoue que j’ai un faible pour mes crochets en bambou DMC, en premier lieu parce que je les trouve vraiment très jolis ! Leur bois clair permet une bonne visibilité du fil. Ils sont lisses et agréables au toucher. Leur bout arrondi n’abime pas l’ouvrage au piqué. Et leur profondeur, si elle est suffisante pour attraper facilement la maille, ne l’est pas assez pour emporter toutes les mailles alentours au tiré ! Seule petite réserve : le numéro du crochet, simplement imprimé, s’efface rapidement.
Les détracteurs du bambou diront que la fibre qui le compose finit par se détacher, rendant le crochet inutilisable. Et c’est vrai. C’est pourquoi vous renoncerez aux achats sur Amazon ou AliExpress, et vous méfierez, en règle générale, des prix très bas ou autres « bonnes affaires » !
Si vous choisissez un crochet en bambou, il vous faudra absolument privilégier une marque, garante de qualité.
Enfin, vous trouverez des crochets en bois. Là encore, préférez une marque. Phildar en propose que j’aime beaucoup, en particulier en grandes tailles. Un peu trop pointus à mon goût (il faut piquer dans la maille avec précision pour ne pas passer au travers) et peut-être un peu trop profonds (on risque d’attraper plus que sa maille quand on le tire), ils sont toutefois très satisfaisants et, comme les crochets en bambou mentionnés ci-dessus, je n’hésite pas à les recommander en ateliers.
En revanche, je déconseille les crochets fantaisie (de type crochets multicolores) qui brouilleront la vision de votre ouvrage… Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’un instrument de travail et qu’il doit vous faciliter la tâche, pas vous la compliquer !
Vous avez le fil ? Vous avez le crochet ? Alors, à vos pelotes !